Solution pour la délinquance juvénile
1. Les organismes :
* La BPDJ : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile.
En septembre 1997, la gendarmerie nationale a commencé à mettre en place les BPDJ (brigades de prévention de la délinquance juvénile). La vocation de ces unités particulières est de travailler dans les zones périurbaines difficiles, ce qui n’exclut bien sur pas qu’elles puissent accomplir des missions en zone rurale. Il s’agit de petites unités dont les personnels reçoivent une formation spéciale. Ils s’efforcent de retisser le lien social entre les forces de l’ordre et les jeunes.
Ces brigades ont une mission essentielle de prévention, mais jouent un rôle en matière de renseignement et de détection de signaux d’alerte. Leurs membres participent également, au titre de conseillers techniques, aux auditions des mineurs victimes, qui doivent maintenant être filmées. Enfin, ces unités s’impliquent dans tous des dispositifs de prévention existants.
* La DPJJ : Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.
La direction de la Protection judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) est chargée, dans le cadre de la compétence du ministère de la Justice et des Libertés, de l'ensemble des questions intéressant la justice des mineurs et de la concertation entre les institutions intervenant à ce titre. Le champ d'action de la DPJJ s'étend de la conception des normes et des cadres d'organisation, à la mise en œuvre et à la vérification de la qualité de ces mises en œuvre. La DPJJ est également en charge de la politique et gestion des ressources humaines, la politique de formation, du pilotage opérationnel et budgétaire Depuis la loi du 5 mars 2007, le président du Conseil général est, quant à lui, le chef de file de la protection de l'enfance (prise en charge des mineurs en danger).
Plus concrètement, la direction de la Protection judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) est la direction de