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2 mouvements dans le poème :
[pic] l'invitation elle- même ->v6
[pic] pays mystérieux ->v12
Ils obéissent au même modèle, le rythme est le même.
Ce qui fait le lien entre les deux c'est la correspondance entre Marie Daubrun et la description du paysage : "pays qui te ressemble". C'est sa ressemblance avec le tableau qui en fait d'elle un lieu d'élection, un port natal. Cette correspondance entre Marie Daubrun se rapporte au monde et a l'âme. Elle est une sorte d'équilibre dans la vie de Baudelaire entre Jeanne Duval qui est le péché, la tentation de la chair et Mme Sabatier qui est au contraire l'Idéal.
La femme est un double du poète : sœur, elle est qualifiée de douceur. Qualité commune au paysage et a la femme , ce qui permet la communion de l'un avec l'autre.
L'affectif et l'esthétique sont associés à une fascination : charme, mystérieux, traître. La beauté du regard à qqch de magique. la douceur dont est qualifiée Marie D. s'oppose a traître qui ne peut s'expliquer que parce qu'il est avec charme et mystérieux.
L pays ou les amants se retrouvent est un pays ou le temps est suspendu, un pays non soumis aux atteintes du temps.
Lumière et eau : soleils mouillés oxymore et preuve que l'on est devant un tableau (pluriel) éclat de l'oeil mouille des larmes
Musique des vers : ds les allitérations (soleils mouillés, ciels brouillés ), ds la multiplicité des consonnes liquides suggestion de l'humidité.
Refrain : il renvoie a la strophe et la resume, il est tj la même et a chaque fois le même sens. Il annonce la suite des les 2 autres strophes.
2eme strophe
On laisse la lumière des ciels et on passe à la peinture d'un intrieur. Jeu de lumière d'un interieur : luisant, poli, miroirs.
Le jeu des lumieres unifient les 3 strophes :
1e : yeux de Marie D.
2e : meubles luisants...
3e : lumière du soleil couchant
B. invite au conditionnel Marie D. a se represneter le lieu ou ils vivraient. Idée de calme et de volupté dans cette 2e