Statut de la femme marocaine
Introduction :
L’un des objectifs du millénaire pour le développement fixés par l’ONU est de réduire de moitié d’ici 2015 le nombre de personnes ayant un revenu journalier inférieur à 1$ pour permettre aux populations de sortir de l’extrême pauvreté et d’avoir une vie décente. Par ailleurs, le développement humain qui place l’être humain au centre du processus de développement comme principal moteur et finalité ultime ne peut se faire sans l’implication et la participation des populations dans le développement de leur région et de leur pays. C’est dans cette perspective que l’INDH a été lancée en 2005 dans le but de lutter contre l’exclusion et la pauvreté notamment à travers la mise en place d’activités génératrices de revenu.
* Problématique : comment les AGR peuvent-elles contribuer au développement humain et à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ?
I-Définition + démarche/étapes d’élaboration :
On s’intéresse ici à la dimension monétaire de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Ainsi, l’accès à un revenu stable permettant une vie décente est le plus sûr moyen de sortir de la pauvreté et de l’exclusion et d’atténuer la vulnérabilité et la possibilité de chute ou de rechute dans la pauvreté. Il s’agit alors de lutter contre le chômage et le travail précaire facteurs principaux de la pauvreté et de l’exclusion en créant des AGR. L’emploi a en effet un rôle intégrateur. Les AGR favorisent aussi l’auto-emploi et s’inscrivent dans le cadre d’une économie sociale et solidaire (groupements et coopératives). Elles permettent la mise en valeur des savoir-faire locaux (artisanat, micro agro-industrie …) et la valorisation des ressources locales humaines et naturelles. Elles se concrétisent par le développement de petits commerces, d’exploitations agricoles, de micro-industries dans différents domaines comme l’artisanat, le textile, le tourisme ou l’agro-alimentaire… permettant ainsi la création d’emplois