STENDHAL : C’est l’Italie la source d’inspiration de Stendhal. De l’Italie il apprécie tous les paysages, les gens, les arts, et la façon de vivre. En 1839 il écrit « Chroniques italiennes », qu’il reprend des histoires de passion et de haine qu’il a découverte dans les Chroniques de la Renaissance. Les romans les plus marquants sont « Le Rouge et le Noir » et aussi « La Chartreuse de Parme ». Ses écrits …afficher plus de contenu…

Le titre du roman est significatif. Si Julien avait vécu sous l’empire, il serait devenu soldat (le rouge est la couleur de la robe des soldats de Napoléon), mais puisque les temps ont changé, il ne lui reste que le noir, la couleur des vêtements ecclésiastiques. Madame de Rênal, épouse du maire, accueille le précepteur avec tous les soucis d’une mère qu’a peur que quelqu’un puisse maltraiter ses enfants, mais elle tombera amoureuse de Julien. Pour Julien il ne s’agit pas d’amour, mais il veut arriver à l’ascension sociale. Julien est poussé par le désir de conquérir une femme de la haute société. Mme de Rênal représente l’amour envers une noblesse à laquelle Julien aspirait. C’est un grimpeur social, plein d’énergie et intelligence, cynique et égoïste. Madame de Rênal est pieuse, pleine de scrupules. Il faudra donc la forcer, l’obliger à céder à la passion pour en devenir l’amant. Quand …afficher plus de contenu…

Le cadre dans lequel vont évoluer ces personnages, sera toujours décrit de façon très précise et minutieuse. On peut dire qu’il est un grand observateur de la réalité, mais aussi un visionnaire capable de créer innombrables personnages et d’imaginer leurs drames secrets. Pour chacun de ses romans, il s’appuie sur une abondante documentation et il fait de minutieuse enquête. Partageant la vision des romantiques il pénètre tous le classe sociale, les professions, toutes les conditions de vivre, toutes les zones géographiques, tous les âges, tous les caractères. Encore aujourd’hui, la Comédie Humaine est une mine d’informations sur la société de la Restauration et de la monarchie de Juillet. Pour éviter que cet inventeur de la société française ne soit qu’un vaste ensemble disparate, il invente un ingénieux procédé