Stratégie
Aux vues des faibles potentialités du DAS, nous pouvons affirmer que Thomson a suivi une diversification de confortement: l’entreprise tente de désengager une part de ses actifs, d’un segment à attrait faible où sa position n’est pas celle d’un leader pour se développer dans un segment à potentialité importante.
En effet, la part de marché de Thomson n’a jamais atteint une apogée lui permettant de se placer dans le groupe des leaders. La firme n’avait donc pas de position forte sur le DAS. Celui-ci ayant accédé à une phase de maturité avancée, la décision de Thomson de s’en désengager est compréhensible.
De plus, Thomson a engagé une faible part de ses actifs dans l’activité nouvelle liée aux médias et à la diffusion depuis le début des années 1990 et si à l’époque l’activité en demeurait aux préludes, tout tend à montrer que son potentiel est important : Le nombre important d’entreprises s’y étant engagées entre 1990 et 2003 (exemples : Vivendi, Philips..) prouvait l’attrait de celui ci et ses intérêts stratégiques
Le développement du numérique a favorisé l’accroissement du nombre de produits et des potentialités du segment. Le taux de croissance affiché est fort et s’étend au niveau mondial
Philips : diversification de redéploiement
On peut donc, et d’après les caractéristiques du DAS de l’électronique grand public et d’après les éléments ayant motivé des choix stratégiques, conclure que Philips a opté pour une stratégie de diversification de redéploiement. En effet, face à une situation stratégique caractérisée par une forte position concurrentielle sur un segment stratégique vieillissant, la diversification devient un substitut à la faible croissance d’une des activités principales. La diversification de redéploiement s’inscrivant dans la perspective d’un plan de développement à moyen terme, le choix du domaine de diversification doit prendre davantage en