Stress
Ce syndrome général d’adaptation est appelé plus communément « stress ». A cause d’une situation d’urgence, le corps réagit : les glandes surrénales secrètent des hormones pour maintenir l’homéostasie. Ce processus permet à l'homme de surmonter les obstacles et de vivre. Si le choc est trop violent ou de trop longue durée cette réponse peut devenir nuisible pour l’organisme, selon la capacité de résistance de chaque individu. En effet le SGA (Syndrome générale d’adaptation) est l’aspect physiologique de la réaction de stress. Il possède 3 phases.
A. La phase d'alarme :
Durant la phase d’alarme toutes nos capacités de défense vont se mobiliser pour faire face au danger sur une période allant de quelques minutes à plusieurs heures. C’est la première phase du processus au cours de laquelle apparaissent les premières manifestations :
respiration courte et accélérée
augmentation des battements cardiaque
augmentation de la tension artérielle
boule à la gorge ou à l'estomac
anxiété
angoisse... En réaction à un événement stressant, le système limbique (cerveau des émotions) donne l’alerte. Ce système de détection prend en compte les 5 sens sollicités :
Le toucher permet de nous mettre en éveil pour nous avertir des dangers.
Face à cette alerte le système nerveux sympathique active les glandes surrénales qui libèrent adrénaline, noradrénaline. Sous l’effet de la sécrétion d’adrénaline, l’individu ressent une anxiété qui stimule l’attention. Les molécules diffusent dans le sang l’adrénaline et la noradrénaline pour préparer l’organisme à faire face en augmentant la quantité d’oxygène et de glucose sanguin ainsi que l’irrigation des organes (cœur, cerveau et muscle). L’augmentation de la noradrénaline est liée au stress physique comme l’agressivité et la colère; alors que l’adrénaline serait associée à la tension, l’angoisse et la panique. Ces réactions font partie de notre système biologique et