Stupeur et tremblement
A. L’œuvre. J’ai lu « stupeur et tremblements » d’Amélie Nothomb, aux éditions Albin Michel, édité en 1999 et qui a reçu le Grand Prix du roman de l’Académie Française (vendu à 385 000 exemplaires).
1) Il s’agit d’un roman d’autofiction, une œuvre de fiction nourrie de la biographie de son auteur, de 175 pages à caractère rétrospectif dans lequel l’'histoire est présentée comme l'autobiographie de l'héroïne par un narrateur interne («je»), ce qui facilite l’identification du lecteur au protagoniste. 2) Cette œuvre traite différents thèmes, comme l’humiliation, l’aliénation, l'univers hiérarchisé dans l’entreprise japonaise, la négation de l'individualité, le respect de la pyramide patronale, la xénophobie, la soumission de la femme nippone, la profonde différence de mentalité entre un occidental et un japonais, les conditions du monde du travail au Japon, la société japonaise, la misogynie, la condition féminine japonaise, le rejet, la cruauté, l’échec professionnel, la frustration, la vengeance et le choc des cultures. 3) L’auteur écrit une autobiographie sur un ton comique et vif, avec un vocabulaire précis, en usant de beaucoup d’autodérision, d’ironie, de métaphore, d’hyperbole et de caricature, en s’inspirant de son expérience personnelle et de sujets qui lui tiennent beaucoup à cœur comme sa fascination pour le Japon. 4) Les personnages principaux sont : Amélie-San, M. Haneda, M. Omochi, M. Saito, M. Tenshi, Melle Mori Fubuki. * Amélie-San est une jeune femme belge de 22 ans qui a connu une petite enfance au Japon jusqu’à ses 5 ans dont elle garde un souvenir merveilleux, puis en Chine. Après des études de commerce international et d’interprétariat, elle est embauchée comme interprète par la société japonaise Yumimoto pour un contrat d’un an commençant le 8 janvier 1990. Elle apprend à ses dépens toute la cruauté