THOMAS Alexandre
TES2
Philosophie

« Suis-je ce que j’ai conscience d’être »

La conscience est ce qui fait de l’homme un sujet capable de penser le monde qui l’entoure, mais il est important de distinguer conscience et conscience morale. En effet cette dernière désigne un jugement par lequel le sujet distingue le bien et le mal, et apprécie moralement ses actes et ceux d’autrui. L’homme est un être capable de pensé. Il a la faculté d’être conscient de sa conscience. Elle peut amener a des interrogations : Je vois un chat noir, est-il vraiment noir ? Cependant quand ma conscience porte sur moi-même, est-ce que je peux me tromper ? Si je m’interroge sur moi-même, est-il possible que j’oublie certains de mes aspects ? La conscience peut être un obstacle à la connaissance de soi. Il est possible en effet que nous sommes tout à fait autre que ce que nous avons conscience d’être.
Si je suis vraiment ce que j’ai conscience d’être, on peut comparer la conscience a un savoir, en revanche, dans le cas contraire, si je ne le suis pas cela voudrait dire qu’elle me trompe, qu’il existe autre chose que cette conscience.

Etant donné que la conscience quand elle porte sur les contenus propres de l’esprit elle ne peut me tromper, alors je suis ce que j’ai conscience d’être.

Le Cogito Cartésien ; la transparence de soi

Avoir conscience de soi c’est ce connaître soi même avec certitude, on ne peut donc pas faire de distinction entre « être » et « penser être ».
Cogito Ergo Sum : je pense donc je suis, citation célèbre du philosophe Descartes. Une façon de penser qui écarte tout ce qui relève de l’incertain. Le Cogito est une manière de s’assumer, de s’affirmer en tant qu’être humain.

On peut penser que le monde extérieur est douteux et de ce fait que la conscience me trompe mais je suis certain de me connaître tel que je suis qu’avec ma conscience qui se révèle être une source de savoir. En effet, ma conscience, après avoir fait des expériences, me guidera