Surpeche
On parle de surpêche quand l’augmentation des capacités de capture entraîne ; une diminution du nombre de prises,, voire la disparition plus ou moins locale de certaines espèces une diminution de la taille moyenne et de l'âge des prises (qui correspond à une perte de niveaux trophiques) une diminution du poids moyens des prises (individus plus jeunes, ou éventuellement sous-alimentés) la régression du stock d'individus aptes à se reproduire (sachant que le nombre d'œufs fécondés et pondus est bien plus élevés chez les poissons ayant atteint leur pleine maturité)
Ces signes quand ils sont groupés indiquent que l’espèce est pêchée plus vite qu’elle ne peut se reproduire et se maintenir.
Mais il n’est pas toujours facile de précisément distinguer quand un seuil critique est dépassé, ni les rôles respectifs de la pêche et d'autres facteurs environnementaux (surtout climatiques ou liés à la pollution ou à l'introduction d'espèces invasives ou de parasites) dans la baisse de certains stocks de poissons. De plus les dérèglements climatiques induisent des modifications (naturelles ou non) des courants ou des apports terrigènes via les estuaires, et certaines populations de poissons ou de crustacés peuvent se déplacer, pouvant localement laisser croire à une amélioration de la situation ou au contraire à une régression. On observe par exemple une remontée vers le nord de certaines populations de poissons. Des poissons peuvent ainsi donner localement l'impression de disparaitre ou de réapparaitre dans une région pour d'autres raisons que la pression de pêche. Seules une gestion partagée et une surveillance scientifique générale des "stocks" peuvent donner une idée globale des ressources marines halieutiques.
Modélisation[modifier]
Différents modèles biomathématiques (Ecopath, Ecosim, Ecospace..) permettent de mieux analyser et prédire les effets (niveaux trophiques en particulier, ou réponse des communautés animales à la surpêche