Cours : Actualité économique et sociale 1 / Professeur : Eric Marais

Durant ce cours, nous avons eu l’opportunité de nous plonger dans la problématique de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Source de débat inépuisable depuis des décennies, cette discussion s’est vue animée d’un regain d’intérêt certain avec l’émergence des questions environnementales et de développement durable. Ce dernier, selon le rapport Brundtland, serait un mode de développement répondant aux besoins des générations présentes sans hypothéquer la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Fort de cette définition et d’exemples variés étudiés en cours, nous avons pu observer la nécessité de ce débat autour de la RSE.

Le cas de McDonald’s a sans doute été le plus parlant, tant il illustre le problème qui se pose actuellement autour du principe de responsabilité. La société McDonald’s utilisait pour ses produits des animaux nourris avec un soja issu de la déforestation en Amazonie. Or, la déforestation est parfaitement légale selon certaines conditions, tout à fait respectées dans le cas présent. Il aura fallu l’intervention médiatique de Greenpeace pour que McDonald’s décide de ne plus utiliser un soja issu de la déforestation.
Dans le cas présent, et pour la grande majorité des entreprises, la responsabilité de l’entreprise ne répond uniquement qu’au droit. Fait inquiétant tant on connait les implications écologiques actuelles de telles pratiques absolument légales. C’est pourquoi la RSE veut instituer une dimension éthique à la responsabilité.

Mais c’est bien là où le bât blesse. Nous avons pu étudier au cours de cette matière certaines limites à cette conception sociale et environnementale, somme toute louable. Notamment celle prônée par bon nombre d’économistes et de dirigeants d’entreprise, à savoir la théorie libérale.
Selon la célèbre formule de Milton Friedman, « The business of business is business », la seule responsabilité d’une entreprise est de