Tourisme paradoxe
Selon Capon et Lavoizelée (2007) les cadres théoriques de la RSE se situent entres deux extrêmes :
- L’entreprise n’a d’autre responsabilité que de faire du profit pour les actionnaires (théorie néoclassique)
- L’entreprise a devoir moral d’exercer son activité de manière socialement responsable (courant moraliste)
Les premières s’appuient sur une représentation d’un fonctionnement optimal de l’économie est la cause de la primauté des intérêts des actionnaires.
Pour Milton Fridman et l’école de Chicago, la prise en compte d’objectifs sociaux pour l’entreprise est donc subordonnée à la performance financière.
Cependant la théorie de l’agence met en évidence la relation entre actionnaires et dirigeants
Aussi la théorie de la dépendance postule que l’entreprise dépend pour sa pérennité sa capacité à gérer les demandes des différents acteurs susceptibles de lui fournir des ressources ;
La théorie des parties prenantes s’intéresse aux différents catégories d’acteur ayant intérêt direct ou indirect dans les actions de la firme.
L’autre extrémité issus des théories sociologiques néo-institutionnelles
Celle-ci postulent que les firmes ne peuvent exercer leur activité indépendamment du contexte sociétal et de ses valeurs ;
Trois sources de contraintes les poussent à ce comportement :
1. Contraintes coercitives : qui s’exercent par le biais des réglementations et des sanctions afférentes
2. Contraintes normatives : définies par les milieux professionnels
3. Contraintes mimétiques : qui poussent les organisations à …………… des modèles
Ces cadres theoriques s’intéressent aux avantages compétitifs en tant que motivation pour l’innovation environnementale ( Srivistava1995 , Simson et al 2004.)
La pression réglementaire semble l’une des facteurs externes les plus influents pour pousser les entreprises à s’engager dans les démarches environnementales.