Synthèse Zoo ou l'assassin philanthrope : Vercors
Meurtre dans un cottage anglais, p. 142
3 Le premier tableau est une succession de rebondissements : le médecin croit être appelé pour soigner un être vivant et constate un décès (l. 36-41). Le décès s’avère être un meurtre (l. 47-48). Le meurtrier revendique son infanticide (l. 88). Il est peut-être fou (l. 105-107). La victime n’est pas un enfant, mais un singe (l. 116) – ce qui laisse supposer soit un accouplement contre nature, soit une mystification (l. 119-120). L’insémination artificielle annule la première hypothèse. Les déclarations de Douglas apportent un espoir éphémère aux représentants de la loi (l. 189-190), mais l’entrée en scène de Sybil relance d’abord l’équivoque (l. 225-226) avant d’aggraver la situation (l. 235-238) : Douglas va être père de sextuplés… d’une espèce inconnue.
4 Un médecin gynécologue intervient sous la forme d’un certificat médical (l. 127-135). Un prêtre est évoqué par le baptême (l. 181), puis un officier d’état civil (l. 181-182) et un officier de police supérieur (l. 211-212).
Un cadavre « très petit, mais déconcertant », p. 144
3 Face au ministre, le juge tient à garder ses distances en marquant la relation hiérarchique par l’emploi du titre (l. 4, 15, 130, 151), en n’étant pas dupe de la flatterie (l. 65, 71) ni de la tentative de manipulation (l. 92, 116-118, 129-130, 135, 152). Il n’apparaît donc pas comme influençable ni soumis à l’autorité : c’est un juge intègre. L’arrivée de son épouse nuance cette première impression, parce qu’elle contredit l’affirmation du juge (l. 144-147) et révèle l’implication de son épouse dans le complot. Les réactions du juge aux révélations de Lady Draper et à son chantage affectif montrent qu’il tient à conserver son objectivité.
5 Les tableaux 2 et 3 appartiennent apparemment au même genre rhétorique « judiciaire » puisque l’enjeu est clairement de juger un individu (Templemore) en examinant les faits qui