Séniors
Il est rappelé que pour les repas des personnes âgées en cas de portage à domicile il convient de se reporter ci-dessus au §3.2, sauf exceptions mentionnées dans le présent §3.3.
Pour les personnes âgées en institution, l’alimentation fait partie des soins. La prévention de la dénutrition des personnes âgées en institution (cf. supra § 2.6) est une priorité. Elle implique une surveillance rigoureuse de la densité nutritionnelle de l’offre alimentaire par des personnels qualifiés tels que les diététiciens (cf. avis du CNA n°53 du 15 décembre 2005, recommandation n°18).
Ceux-ci sont aptes à veiller à l’analyse détaillée des consommations, et à assurer le suivi du respect des objectifs nutritionnels propres aux personnes âgées en institution. L’augmentation du nombre de personnes devant bénéficier d’une alimentation à texture modifiée rend nécessaire la formation de l’équipe de cuisine à cette technique culinaire, notamment afin de rendre cette alimentation la plus attrayante possible. Les régimes restrictifs ne doivent pas être systématiques, et doivent être prescrits par un médecin. Ils doivent rester rares dans les établissements publics d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD), les personnes âgées ayant d’abord besoin du maintien d’une alimentation diversifiée, de qualité, et en quantité suffisante pour éviter les risques de carence nutritionnelle aux conséquences délétères évidentes.
Le plaisir de manger et la convivialité sont à encourager, la contrainte alimentaire (contrôle du sel ou des glucides par exemple) devant rester rare (traitement aux corticoïdes à forte dose, ou insuffisance cardiaque grave, par exemple). A cet égard, les goûts et habitudes alimentaires de la personne âgée doivent être pris en compte.
3.3.1. Surveillance de la densité nutritionnelle de l’offre alimentaire et des apports protéinoénergétiques aux personnes âgées en institution ou en cas de portage à domicile
Les personnes