Voltaire
Candide ou l'optimisme
Texte 4 :

Ce texte est extrait du chapitre 6 du conte philosophique Candide ou l'optimisme publié en 1759 par Voltaire, écrivain et philosophe des Lumières qui a marqué le XVIII ème siècle. C'est un auteur qui occupe une place particulière dans la mémoire collective des Français. Ce passage raconte que les sages de Lisbonne ont décidé un autodafé et que l'Inquisition va condamner des gens sous des prétextes religieux pour éviter un nouveau tremblement de terre. Pangloss est alors pendu et Candide fouetté. Ce dernier à du mal à penser que tout est bien mais il continue à faire confiance au philosophe optimiste.

1) Les caractéristiques de ce récit sont les suivantes :

Temps verbaux : Dans le premier paragraphe, le plus que parfait est employé. Il s'agit du temps du récit. On le voit avec les verbes suivants : « avait détruit » (l. 1), « avaient trouvé » (l. 2), « était décidé » (l. 4). Dans le paragraphe suivant, il s'agit du passé simple, c'est un temps d'action : « furent » (l. 13), « orna » (l. 16), « entendirent » (l. 21), etc.

Circonstances : Les sages de Lisbonne organisent un autodafé pour empêcher la terre de trembler. Pangloss est pendu, Candide fessé.

Personnages : - Les sages du Portugal → on sait juste qu'ils « n'avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel auto-da-fé »
(l. 2 à 4)
- Un Biscayen → « convaincu d'avoir épousé sa commère » (l. 8) celui-ci ayant été saisi. - Deux Portuguais → « qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard » (l. 9 et 10) - Pangloss → c'est le personnage le plus amusant et le plus ridicule de tout le conte, il reste braqué sur sa philosophie optimiste, même dans ce chapitre. Il se fait pendre : « Pangloss fut pendu » (l. 25) - Candide → c'est le personnage principal. Il croit aveuglément à la théorie de Pangloss, il ne pense pas par lui-même. Dans cet extrait, il est fouetté : «