Temoignage
Les postes d'ambulancier sont à pourvoir, pour des personnes désirant être proche des gens
Le vieillissement de la population et la hausse des hospitalisations de jour les rendent indispensables. Près de 3 000 postes d'ambulancier sont à pouvoir chaque année. Assurer le transport en urgence de blessés est une de leurs principales missions. Mais ce n’est pas la seule. Les ambulanciers doivent aussi accompagner les femmes enceintes, les malades, les personnes handicapées ou les personnes âgées dans leurs trajets pour se rendre à l’hôpital, au centre de rééducation ou à la maison de retraite.Ces anges gardiens passent la majeure partie de leur temps au volant de leur véhicule. Ils doivent veiller à la sécurité et au confort de leurs passagers, qu’ils connaissent parfois par leur prénom.
Deux niveaux de qualification
Le métier exige beaucoup de sang-froid. Lors d’interventions d’urgence, l’ambulancier peut en effet être amené à administrer les premiers secours — massages cardiaques, assistance respiratoire —, seul ou en collaboration avec les équipes d’aide médicale.
« Plus qu’un métier, c’est une vocation, exigeante, tant physiquement que psychologiquement. Les salariés travaillent souvent en heures supplémentaires pour assurer les gardes de nuit de 20 heures à 8 heures, le dimanche et les jours fériés, en plus du travail de jour », explique Bernard Boccard, président de la Chambre nationale des services d’ambulances (CNSA). On compte actuellement 47 000 ambulanciers en France.
Et chaque année, 3 000 postes sont à pourvoir, principalement en Ile-de-France et dans les grandes villes. La profession a donc de beaux jours devant elle. « Le vieillissement de la population, la fermeture des plateaux techniques des hôpitaux qui augmentent le nombre de transports interhospitaliers, l’hospitalisation de jour et l’absence de garde de nuit chez les médecins favorisent la croissance de la demande de transport sanitaire »,