Annexes: textes étudiés

DOCUMENT 1:

Textes défendant le clonage

Texte 1

Après le rejet de toute idée de clonage humain, suite au premier bêlement de Dolly, les positions semblent se nuancer. D'abord, la "peur du clone" relèverait surtout du fantasme. "Regardez les vrais jumeaux, ce ne sont pas des clones !” s'insurge Michel Duyme qui s'est spécialisé dans leur étude. "Pourtant, ils sont bien plus proches sur tous les plans que deux clones de type Dolly”. Les jumeaux monozygotes sont en effet issus d'un seul ovule fécondé qui s'est coupé en deux, moins de treize jours après la conception; leur patrimoine génétique est identique, jusqu'à l'ADN dit mitochondrial, c'est-à-dire contenu dans le cytoplasme; ils partagent parfois le même placenta et la même poche amniotique. Ces enfants vivent ensemble la même grossesse, la même enfance avec les mêmes parents, dans le même milieu. Et pourtant, ils ne deviendront pas forcément bons à l'école dans les mêmes matières. La preuve: des jumeaux échangent parfois leur place aux épreuves du baccalauréat, le fort en math venant remplacer en douce le nul en math." Sciences et vie junior, Hors série: “Demain le corps humain”, janvier 1999

Texte 2

Michel Revel, généticien à l'Institut Weizmann, en Israël, estime que le clonage ne serait qu'une technique de plus pour permettre à des couples stériles d'avoir un enfant. En quelque sorte un pied de nez sophistiqué aux interdits de dame Nature. ( ... ) "Naturellement, précise Michel Revel, on ne dira pas systématiquement oui aux parents rêvant de clonage. D'abord, on devra exiger une indication médicale et ne pas répondre à n'importe quel désir illusoire comme celui de vouloir faire revivre un enfant mort à travers son clone, ou celui d'atteindre soi-même l'immortalité en se clonant. Ensuite, cet acte devra être volontaire et jamais imposé par la société, pour éviter les dérives louches du genre fabrication en