Philosophie Hubert Lamontagne Texte argumentatif IIPour débuter, on constate que lors de l’interaction entre Socrate et Euthyphron, plusieurs sujets sont amenés et discutés, mais un seul reste sans conclusion clair : la définition d’être pieux. Effectivement, la définition propre de la piété semble flou dans les pensées d’Euthyphron. On en remarque donc une certaine incohérence dans les propos …afficher plus de contenu…

» Ce soin est « une espèce de service aux dieux »Pour cette seconde définition, Euthyphron nous fait comprendre que la piété et la religion consistent dans les soins des dieux. Cependant, Socrate explique le fait qu’un soin a pour but d’être bénéfique à celui qui le reçoit. En d’autres mots, l’aider, rendre une tache plus efficace ou bien rendre un but plus atteignable. Donc, un soin aurait pour but de rentre un dieu meilleur. On sait évidemment qu’un dieu possède déjà une perfection inhumaine donc un soin lui serait inutile en quelque sorte. Eutyphron mentionne par la suite qu’un soin serait un service que l’on offre. Toujours est-il à se demander quel service l’homme pourrait rendre aux dieux et quel serait le résultat suite à son acte. Pour renchérir sur ce point, analysons l’extrait II de l’Iliade d’Homère. Dans cet extrait, on constate que le dieu de la guerre Arès est …afficher plus de contenu…

» « La piété consisterait donc (…) en une espèce de troc que les dieux et les hommes feraient les uns avec les autres. »Enfin, pour la troisième définition, Euthyphron nous fait savoir que la piété serait la connaissance de la demande et du don adressé aux dieux. En d’autres mots, on parle ici de « troc » entre homme et dieux. Évidemment, les hommes en ont beaucoup à tiré de ce marché puisque les dieux ont beaucoup à leurs offrir, mais cela est loin d’être réciproque. En effet les dieux n’ont rien ou peu à tirer de nous, ils sont complétement indépendants de nos offrandes. Cela vient donc à penser que cette définition est inexacte. Pour continuer sur ce point, dans l’extrait III de l’Iliade d’Homère, le vieux Phénix mentionne que les dieux sont supérieurs aux hommes sur tous points. En effet, ils ont beaucoup à offrir pour l’homme vu leur