Theories Du Commerce International
I Les analyses classiques et néoclassiques : des échanges sources de bienfaits, voire miraculeux :
A] Les analyses classiques et néoclassiques : des échanges sources de bienfaits voire miraculeux :
1°) Smith et la théorie de l’avantage absolu :
1776 : recherche sur la nature et les origines de la richesse des nations.
L’efficacité naît de la division du travail et de la complémentarité des individus dans la société. En se spécialisant, les pays créent une complémentarité et les échanges deviennent fructueux. L’échange stimule l’activité productive du pays. Se produit alors une réduction des coûts, donc une meilleure rentabilité, donc la productivité augmente ainsi que la masse totale des richesses produites. Mais cela implique que tous les pays jouent le jeu de la spécialisation.
Avantage absolu : quand un pays a un petit + : il doit l’exploiter. Ex : RU vers Portugal : draps ; Portugal vers RU : vins. Comment le RU a un avantage absolu en terme de textile, il a intérêt à laisser tomber la production de vins, et inversement pour le Portugal. Si tous les pays font comme ça, il y aura progression des échanges.
Mais le problème : si un pays n’a aucun avantage absolu ?
2°) Ricardo et la théorie de l’avantage comparatif :
Théorie : même ce pays qui n’a pas d’avantage absolu peut trouver une production pour laquelle le désavantage est moins désavantageant qu’une autre. Ex : un avocat est meilleur dactylographe que sa secrétaire. Il a sur elle 2 avantages absolus (avocat et dacty). A-t-il intérêt à taper lui-même à la machine ? Non, sinon il aura moins de temps pour être avocat. Meilleure rentabilité s’il la garde. = avantage comparatif : avocat. La secrétaire n’a pas d’avantage absolu : mais dacty moins désavantageant. « La condition nécessaire et suffisante pour qu’il y ait échange international et qu’il existe une différence entre les coûts comparatifs des