Théories et réalités économiques
PARTIE 1LES THEORIES ECONOMIQUES |
Chapitre 1 : Les prémices de la pensée économique
Jusqu’au 16e s, l’éco est étudiée à travers d’autres champs, comme le champ théologique et le champ philosophique. N’est pas vue comme une science. Crée donc des difficultés (question de la provenance de la richesse/Dieu). Plus la religion est importante plus la réflexion éco peut être biaisée. On assiste à un développement assez important du commerce (commerce lointain) et face à cela, on va se poser différentes questions, notamment sur l’organisation de l’éco, son optimisation, l’origine de la richesse (peut-on se l’approprier, peut-on en être responsable ?)
1. Les mercantilistes
Le mercantilisme est le 1er grand courant (16-17ème).Colbert en le symbole. Approche pragmatique de l’appropriation de la richesse. Considèrent que le commerce (surtout lointain) est la source essentielle de l’enrichissement. Pour eux, la richesse va se mesurer par l’accroissement du stock d’or. Plus le stock augmente, plus on est riche. La découverte notamment en Amérique de différentes mines d’or et d’argent va justifier cette assimilation de la richesse au métal précieux.
Leur démarche : vendre des choses = meilleure manière d’augmenter son stock d’or. On rentre plus d’or qu’on en sort. Ajd, l’excédent de la balance commerciale reste un indicateur de bonne santé. Cela montre à quel point encore cela est considéré comme important. Donc approche protectionniste (certaine ambigüité sur le commerce internationale : tendance à l’exportation mais plus réticent à l’importation).
Si j’importe une matière 1ère, je la transforme en un produit que je revends : cette idée est la source de la 2ème grande tendance des mercantilistes : le développement de l’activité manufacturière.
Regard essentiellement sur le vendeur.
1er courant à se demander qu’est-ce que la richesse.
Les marchands vont être perçus comme les acteurs au centre de l’enrichissement.