Rhinocéros
En quoi le monologue correspond-il à une délibération ?

Eugène Ionesco écrivain Franco-Roumain du XXème siècle, est une référence du théâtre absurde. Parmi ses œuvres on trouve Rhinocéros, pièce où l’auteur met en scène des personnages qui assistent a la transformation de toute une ville en rhinocéros. Cette pièce est généralement interprétée comme une métaphore de la montée du totalitarisme avant la Seconde Guerre Mondiale, bien qu’Ionesco ne veuille en aucun cas faire du théâtre engagé. Dans ce passage, Bérenger se retrouve tout seul dans son appartement après que Daisy se soit transformée en rhinocéros. Bérenger se lance dans un monologue où il essaye de résoudre le dilemme qui oppose les rhinocéros à l’humain. Tout d’abord on va s’intéresser à la volonté de Bérenger de rester humain, ensuite au changement de décision de Bérenger puis à sa volonté de devenir rhinocéros. Dans la première partie du monologue Bérenger s’oppose fermement aux rhinocéros. Il ne veut en aucun cas en devenir un et le dit clairement : « Vous ne m’aurez pas, moi. » « Je ne vous suivrai pas… ». La raison que Bérenger propose pour ne pas rejoindre les rhinocéros est la limite du langage à leur permettre de communiquer « …je ne vous comprend pas ! », ici Ionesco veut à nouveau montrer l’incapacité du langage à faire communiquer. Bérenger s’oppose aux rhinocéros car il garde la même position qu’avant « Je reste ce que je suis. », il ne veut pas céder au grégarisme auquel on cédé tous ses copains, mais très rapidement Bérenger va changer d’avis en raison de la pression qu’il subit. Bérenger, pendant son monologue, est sous pression. Premièrement il est sous pression des rhinocéros. Ceux-ci qui ont une présence constante dans la salle avec les têtes de rhinocéros au fond, sont aussi présent tout autour de Bérenger et leurs bruits font désespérer Bérenger « Nouveaux barrissements, courses éperdues, nuages de poussière ». La solitude aussi fait que Bérenger aille vers les