Rhinocéros
Intro :
Rhinocéros,pièce de Ionesco, écrite en 1959 et représentée en France en 1960 est une allégorie dénoncant l'idéologie naziste et transposable à toutes les idéologies qui amènent à des modéles de pensées uniques et majoritaires dont Ionesco a été témoin dans les années 1930. Tout au long de la pièce, de nombreuses transformations ont lieu et touchent toute la population y compris la petite amie de Bérenger, Daisy. Dans cette dernière scène, Bérenger, celui qui est inadapté et faible tout au long du roman, fait un monologue qui met en avant sa résistance fortuite à la « rhinocérite ». Sa combativité n'est, au final, qu'une résignation à un état de fait qui l'a placé, malgré lui, dans une situation marginale, face à laquelle il pouvait ressentir dans un premier temps, honte et dégout de n'être qu' « un monstre ».
→ Quelles sont les phases de ce monologue qui amènent finalement, « le dernier homme » - Bérenger à ne pas capituler face au monde des Rhinocéros ?
I – La peur de l'inconnu et de la solitude
A) Bérenger, seul contre tous
B) Opposistion entre le « je » de Bérenger et les autres déjà métamorphosés.
II – Le doute s'empare de Bérenger
A) La tentative de la capitulation
B) Du doute à la résignation
III - Le héros avec son registre épique et sa révolte
A) Bérenger, un héros à part entière.
B) Le dernier Homme, seul « contre tout le monde », « ne capitule pas ».
II - Le doute s'empare de Bérenger :
A) Le monologue de Bérenger nous laisse comprendre qu'il est perdu et qu'il ne sait pas de quel coté se ranger. Les rhinocéros l'attirent, il se remet en question sur une éventuelle abdication et rejoindre ceux qui sont rhinocéros. En effet, Bérenger se dévalorise ; « je ne suis pas beau, je ne suis pas beau », et dit même clairement qu'il aimerait ressembler à un rhinocéros ; « Ce sont eux qui sont beaux. J'ai eu tort ! Oh ! Comme je voudrais être comme eux. » Le grotesque est présent dans cet