Les radars dits « à effet Doppler » émettent des micro-ondes qui se réfléchissent sur les gouttes de pluie et sur les cristaux de glace. Selon ce que l’onde va traverser (eau, glace…), elle renverra un signal au radar, donnant alors des chiffres que les météorologues pourront analyser. Le radar doppler permet donc d’indiquer : la quantité et le taux des précipitations, la vitesse de ces précipitations, les variations des vents, les fronts de rafale et les configurations cycloniques (rotation des masses d’air) propices aux tornades. Toutes ces informations sont détectées à la seule condition que l’orage étudié, est dans la zone couverte par le radar (environ 300 Km). Un radar ne verra généralement jamais la tornade parfaitement, à moins qu'elle ne se forme juste à côté du dôme. En effet, sa résolution est de l'ordre du kilomètre alors qu'une tornade a un diamètre compris, généralement, entre 1 et 100 mètre (mais il peut aller jusqu’à quelques centaines de mètres). De plus, il faut que le radar soit à moins de 100 kilomètres de la zone étudiée, afin de mesurer correctement le taux de rotation des masses d’air(le mésocyclone). On peut alors s'appuyer sur cette présence du mésocyclone pour avertir les populations menacées et leur conseiller de se mettre en lieu sûr. Mais il faut savoir que la formation d’une tornade ne pourra être prévue que quelques minutes avant voir une demi-heure au maximum.
Les fusées téléguidées :
Les fusées téléguidées permettent d’apporter des informations sur les paramètres physiques d’un cumulonimbus.
Les caméras infrarouges :
Ce type de caméra permet de détecter la chaleur émise lors de la formation d’une tornade.
Les satellites :
Ils permettent de détecter la formation de vents violents et donc d’orages lorsque ceux-ci se forment hors de la portée efficace des radars Doppler.
Les « chasseurs de tornades » et observateurs :
La formation des tornades étant encore mal connue, les météorologistes peuvent donc aussi