TPE Crise et mobilisation des reseaux sociaux
Crises et mobilisation des réseaux sociaux
Décembre 2010, à Sidi Bouzi dans le centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, primeur ambulant sans autorisation officielle, se fait confisquer par les autorités, sa marchandise.
Le 17 décembre, dans un geste de détresse, Mohamed Bouazizi s’immole par le feu devant le siège du gouvernorat. Cet acte désespéré va être le point de départ d’une contestation qui deviendra une révolution qui aboutira au départ le 14 janvier 2011 du président Ben Ali et au renversement de son régime.
Cette révolution appelée aussi (bien que cela soit controversé en Tunisie) la Révolution du Jasmin se propagera à son tour à plusieurs pays arabes.
On appellera ces contestations d’ampleur et d’intensité variables le « Printemps arabe », en référence à la métaphore du renouveau, associé à la saison, et en référence à des révoltes qui ont marquées l’Histoire : le « printemps des peuples » en Europe en 1848, le « printemps de Prague » en Tchécoslovaquie en 1968, et le « printemps de Pékin » en 1989.
Tous ces « Printemps politiques » ont en commun de qualifier des élans populaires spontanés et inattendus qui tendent vers des valeurs considérées comme positives, comme la liberté et la démocratie.
Aussi les contestations arabes sont parties de mécontentements spontanés de citoyens, et non de groupements très organisés et structurés. L’information entre les citoyens est donc primordiale pour la mobilisation des mécontents.
Or le « printemps arabe » s ‘inscrit dans notre époque qui est celle du numérique qui sous entend des modes de communication et de diffusion des idées et des images plus rapides, plus accessibles et plus élargies qu’auparavant.
Il nous a paru intéressant de nous interroger sur le rôle de ce nouveau média qu’est internet et plus particulièrement les réseaux sociaux et tâcher de comprendre son rôle dans la mobilisation du peuple.
Le printemps arabe étant un mouvement qui s’est étendu à