Tpe flaubert
Emma : Il est vrai qu’avec la vie profondément ennuyeuse dans laquelle je vieillissait sans rien accomplir, le monde qui me faisait envie n’était pas le mien. Mon mari ne me comprenait pas et notre vie suffisait amplement à son bonheur. Mais pas au mien.
Gemma : Il en est de même pour mon premier amant, je m’ennuyais, il était là, bien sympathique et attirant. Cependant pour le second c’était une vieille romance qui ressurgissait.
L’intellectuel : Justement, parlons-en de vos amants Gemma.
Gemma : Que dire, il y a eu deux hommes qui m’ont détourné de mon devoir conjugal. Le premier, Henri de Bressigny était étudiant en droit, et logeait à l’année à Paris. Seulement après avoir échoué à un concours en juin, sa mère l’exila en Normandie durant au moins deux semaines, afin qu’il étudie en vue de l’obtention de ce fameux concours en octobre. Je fis sa connaissance sur le marché, c’est lui qui m’aborda le premier, alors que nous observions un étalage de parfum. A cet instant, il se passa quelque chose que ni lui ni moi ne voulions ignorer. Ce fut le début de notre liaison.
L’intellectuel : Sur un marché ? Avec seulement quelques mots échangés ?
Gemma : Je vous l’ai dit il ne suffit que de quelques mots pour que nous comprenions que notre relation serait plus qu’amicale. Si par le physiquement rien n’était encore accomplie, psychologiquement tout deux savions pertinemment ce qu’il en serai par la suite.
L’intellectuel : Pourtant c’est par hasard que vous vous retrouvez.
Gemma : Exacte, c’est à Rouen dans un super marché que nous nous rencontrons à nouveau mais le hasard est un grand mot, d’après moi c’était volontaire, je pense qu’il me