Aussi, la beauté n’est pas importante seulement dans le domaine de l’art mais aussi dans la littérature. En effet, le souvenir délicat de Jean-Paul Sartre dans Les Mots (1964) raconte le moment où il s’est fait couper les cheveux, ce qui dévoile un nouveau visage encore inconnue de sa famille : un visage affreusement laid. Ce fut un vrai traumatisme pour lui. D’autres auteurs, comme par exemple Cyrano de Bergerac (XVIIe) n’a pu déclarer sa flamme a Roxane a cause de sa laideur. Aujourd’hui, dans notre société occidentale, les nouveaux codes de beauté sont définis par les stars (chanson, cinéma, théâtre…) qui deviennent de véritables icônes. Ces personnes sont idolâtrées notamment grâce à la grande influence des médias sur la société.

2) L’influence des médias dans les sociétés

Cette influence a commencé dès les années 1900, avec la démocratisation du cinéma ainsi que la création d’une nouvelle machine : la télévision dans les années 1940. En effet, ce loisir boudé par la haute société permet une influence massive dans la classe populaire avant de se développer toutes les classes.
Aujourd’hui avec l’arrivée d’Internet, la diffusion est d’autant plus efficace puisqu’elle est visible n’importe où, et n’importe quand.

Tout d’abord, les médias incitent implicitement ou non, à une nouvelle définition de la beauté. En effet, la presse et surtout la presse féminine et « people » redéfinissent la beauté en prenant les célébrités qui deviennent de véritable icônes. Les artistes tel que Andy WARHOL participe aussi à cette iconisation. Durant les années 1950, celui-ci a représenté Marilyn Monroe, véritable sex-symbol à son époque. Il la reproduit plusieurs fois avec une même image, sous différentes couleurs. Il utilise la sérigraphie (médium de reproduction). Il multiplie le visage de Marilyn jusqu'à saturation du support. Les différents passages colorés ne sont pas parfaits : il existe des débordements qui ne seraient pas acceptés dans la publicité, mais