Tpe sur les marée verte
La fermentation est à la base du problème des algues vertes. Celles ci, lors de leur décomposition, émettent du dioxyde de carbone, du monoxyde de carbone, du méthane, de l'ammoniac et du gaz très toxique à haute concentration, le sulfure d'hydrogène noté H2S. Lors des mesures effectuées sur les plages bretonnes tous ces gaz sont à la limite autorisée. La formation du gaz H2S à partir des algues vertes est dû à la fermentation provoquée alors la réduction des sulfates contenus naturellement dans l'eau de mer (environ 2 7 g/L) et la combinaison du soufre avec l'hydrogène de l'eau pour former du sulfure d'hydrogène. C'est un gaz incolore, d'odeur fétide semblable aux œufs pourris. Les algues vertes se déposent sur le haut des plages et lors d'une marée décroissante elles ne sont pas reprises par la mer. C'est pourquoi, c'est en Bretagne et non sur les bords de la méditerranée que ce problème est important.. Il faut attendre plusieurs jours pour que les algues vertes se décomposent, qui sèchent en surface, on voit la formation d'une croûte blanchâtre imperméable aux gaz. Il suffit de marcher dessus pour la casser et laisser échapper le sulfure de d’hydrogène (H2S) dont l'inhalation à forte dose peut être mortelle. En juillet 2009, un cheval est mort des suites d'inhalation de sulfure d'hydrogène sur les plages bretonnes. En effet, la fermentation a créé une forte concentration d'hydrogène sulfuré (1 000 ppm) qui s'est révélée mortelle pour l'animal. Le cavalier a été sauvé de justesse. On considère qu'un être humain peut survivre seulement une minute dans un air à 1 400 ppm d'hydrogène sulfuré. Au mois de juillet 2011, on compte plusieurs dizaines de sangliers morts sur ces même plages bretonnes. Une enquête a démontré que de l'hydrogène sulfuré H2S a été retrouvé dans les poumons d'au moins cinq d'entre