Tpe l'influence de la musique sur les jeunes
Il est impossible, lorsqu'on parle de « musiques jeunes », de passer sous silence le problème de la drogue et la philosophie du gauchisme.
Autrefois, en France, la danse populaire comportait des musiques communes à tous les pays d'Europe (valse, polka, marche, quadrille), des musiques considérées comme folkloriques ou provinciales (tango, pasodoble, mazurka, bourrée). Rumba, samba, biguine, blues et jazz, musiques afro inventées par les noirs d'Amérique et des Antilles, étaient parfaitement admises dans la bonne société. Brusquement, en une dizaine d'années (de 1960 à 1970), on décida d'éliminer les musiques populaires européennes et de les remplacer par les « musiques jeunes » à base de tam-tam. La France ne danse plus, elle trépigne ! Ce détournement de la sensibilité populaire s'explique.
En effet, dans les années 1950-1960 est né aux États-Unis d'Amérique le mouvement hippy, dit « de la contre-culture » - c'est-à-dire s'opposant à la culture traditionnelle et se développant à côté d'elle. Il a pour objet la lutte pour la « libération sexuelle » - d'abord, et ensuite la libération de toutes les minorités : Amérindiens, Noirs, homosexuels, etc. - et aussi pour le droit de vendre et de consommer de la drogue. On a alors affirmé que la musique rock était le véhicule des slogans de l'idéologie du mouvement contestataire. Or en Amérique tout est bon pour faire de l'argent, et les mouvements politique ou religieux finissent toujours par devenir le moyen de gagner des dollars, et le succès attire toujours des gangsters, des mafieux, des financiers, et même des politiciens !
Le rock est arrivé en France dans les années 1960 avec le mouvement gauchiste (libéral, en américain). Le gauchisme résulte de la synthèse du marxisme, du freudisme (psychanalyse) et du behaviorisme (Watson et Dewey en sont les papes). Cette idéologie sévissait dans les milieux trotskiste, maoïstes, communistes révolutionnaire et dans les facultés des