Voltaire (candide), d’hugo (quatrevingt-treize), de dorgelès (les croix de bois) et finalement de céline (voyage au bout de la nuit)
Imaginez une conversation entre deux personnes ayant des positions adverses sur la guerre. Vous présenterez la situation de cet échange dans l’introduction. Chacun argumentera pour défendre son opinion et illustrer son point de vue par des citations ou des exemples précis. L’un des deux personnages aura abondamment recours à l’ironie. Les deux plaideurs seront assez nuancés pour ne pas sembler hermétique aux idées de l’interlocuteur.
19 juillet 1967. Convention d’historiens sur les guerres modernes. Y sont présent les deux plus grands historiens de l’époque, Jean de Laseine et Ebert Feinstein. Ces deux historiens, aux idéaux plutôt contraires se rencontre à cette convention à l’occasion d’un débat sur la nécessité ou la futilité de la guerre. Le débat sera dirigé par Alfonse Lickziscki. (Par souci de commodité, on utilisera les initiales des personnages, dans le paratexte, pour les désigner.)
A.L : Chers confrères bienvenue. Bienvenue à ce débat fortement attendu entre nos deux plus éminent collègues, qui débattront sur le thème, qui est probablement le plus sensible aux yeux de la communauté et de la société. Si vous le voulez bien, les débatteurs débuteront par une introduction de leur position par rapport aux luttes armées. Monsieur de Laseine, voulez-vous commencer ?
J.L. : Avec plaisir. La guerre est souvent mal vue. En effet, à gauche et à droite, on proteste contre la guerre, souvent sans même donner d’arguments. Pourtant, la paix dans laquelle nous vivons actuellement s’est acquise avec la force et le sang de nos pères et grand-pères. Demanderiez-vous la paix lorsque l’ennemi ravage vos villes, brûle vos campagnes, tue vos frères et soeurs. Non ! Le patriotisme qui est plus ou moins enfoui en nous se réveille et lutte contre cet envahisseur. La guerre dans ces conditions est un acte noble, et nécessaire, ne croyez-vous pas ?
A.L. : Merci, Monsieur deLaseine. À votre tour, Monsieur