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Introduction
Parmi les propositions de thèmes de travail de maturité, mon choix s’est rapidement porté sur la déforestation. En tant qu’étudiant en « option économie et droit », ce sujet m’a toujours intéressé. Je voulais donc mieux comprendre ce phénomène qui est, selon moi, peu médiatisé, malgré les informations et les alertes émises par certaines organisations non gouvernementales ou associations de protection de l’environnement.

Dans le cadre de mon travail de maturité, j’ai choisi de traiter une facette spécifique de la déforestation en me consacrant précisément au trafic illégal du bois en provenance du Bassin du Congo. A cet égard, je tenterai de mettre à profit quelques connaissances acquises en économie et droit puisque le commerce illégal du bois soulève des questions s’y référant.

Aujourd’hui, 13 millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année dans le monde ; l’exploitation du bois illégal est l’une des principales causes de cette déforestation. En effet, selon certaines études, environ 27 millions de mètres cube de bois illégaux atteignent annuellement l’Europe. Ce bois illégal est ensuite manufacturé sous différentes formes (meubles, parquets, mobilier de jardin, contreplaqué). Une fois le bois transformé, il devient encore plus difficile, voire impossible de retrouver son origine.

Le marché du bois est un des marchés le moins contrôlé au monde puisqu’au niveau international, il n’existe pas encore de lois uniformes prévoyant des sanctions claires et précises pour lutter contre ce trafic. Certes, quelques pays ont adopté des lois mais celles-ci diffèrent passablement d’un pays à l’autre.

J’ai choisi de limiter mon sujet à la région du Bassin du Congo car, à traves plusieurs amis originaires du Congo, j’ai appris à mieux comprendre cette région et son fonctionnement. De plus, la forêt du Bassin du Congo est positionnée à la quatrième place des exportations de bois de provenance illégale ou suspecte,