Travailleurs du monde entier unissez vous contre...la xénophobie
Le 11 Juillet 2010 au Cap (Cape Town), la « mother city » ou la ville mère, la ville de l’espérance, la fête bat son plein pour la finale de la dix neuvième édition de la Coupe du Monde de football qui a lieu à Jo’Burg (Johannesburg en sud-africain), la capitale de la « Nation arc-enciel ». Dans les environs de 23h le coup de sifflet final accorde la victoire à l’équipe espagnole pour la première fois de son histoire. C’est l’euphorie dans les rues bien que l’influence hollandaise dans ce pays se ressente à travers la vague de maillot orange déferlant du Fan Fest, la place où l’écran géant pour la diffusion du match a été installé. Cependant malgré les rires, la joie, les pleurs, la tolérance et la fraternité qui semblent dominer les cœurs, la peur envahit certains esprits.
1951. Bien sûr, certains ne peuvent pas obtenir ce statut comme les soldats qui ont participé au conflit, les criminels de guerre, les criminels contre l’humanité, même s’il n’est pas toujours évident de tous les identifier. Cette Convention est censée garantir une sécurité physique, économique et sociale à tous les réfugiés. Néanmoins, il est nécessaire de distinguer les réfugiés des demandeurs d’asile, des déplacés internes, des migrants économiques ou des apatrides. Les réfugiés ont déjà acquis leur statut auprès des services du pays d’accueil, ils bénéficient alors en principe de toutes les prérogatives prévues par la Convention de 1951 ; les demandeurs d’asile sont en réalité en attente du statut de réfugié, ce statut spécial qui leur est temporairement accordé permet de régulariser leur situation ; les déplacés internes sont les personnes victimes d’un conflit voir d’une calamité naturelle (épidémie, tremblement de terre, volcan,…) qui sont tenues de se déplacer néanmoins ils ne quittent pas leur pays d’origine, ceux-là même représentent environ 50% des 9,7 millions de personnes dont s’occupe le HCR en
Ces