Triple saut
Le triple saut est sans doute né d'une mauvaise interprétation des épreuves athlétiques pratiquées par les Grecs. En effet, les grecs additionnaient les résultats des trois meilleurs sauts du concours de saut en longueur, ce qui conduisit à penser qu'ils pratiquaient un triple saut enchaîné. Ce n’est qu’aux environs de 1904 que le triple saut apparaît sous la forme que nous lui connaissons actuellement (cloche-pied, foulée bondissante et saut).
L'acte de naissance officiel du triple saut se situe approximativement vers la moitié du XIX siècle.
La bande de plasticine est placé à 13m du fossé de réception en compétition internationale masculine, 10m pour les cadets, 9m pour les minimes, et 7m50 pour les benjamins.
A) LA COURSE D’ELAN
Ses caractéristiques sont identiques à celle de la longueur : le rythme, l’amplitude, le relâchement, et l’accélération sont les principes à respecter pour bien préparer le premier saut.
B) Le cloche-pied
L'enchaînement course-impulsion est le point délicat. Nous rappelons qu'il n'y a pas descente sur l'avant-dernier appui, puisqu'il ne s'agit pas d'un saut en longueur mais d'un saut qui prolonge la course. D'ailleurs, l'angle d'envol est plus réduit, aux environs de 30°. Il n'en faudra pas moins prévoir une action complète d'impulsion avec une poussée tardive. Montée vers l'avant du genou de la jambe libre. Montée également des épaules. La tête reste droite. Regard dirigé vers le fond du sautoir. Le cloche-pied sera un saut assez rasant. Pendant la suspension : grandissement du corps selon l'axe vertical : tête - épaule - bassin - jambe libre dans le prolongement. Le cloche-pied est une foulée en l'air qui doit être ample et rythmée. Il faut un bon relâchement de la jambe libre qui prend du retard vers l'arrière puis revient vite vers