tristan et iseut 2
Contexte de l’œuvre : voir livre Français Littérature p. 54/55 et 58/59
I) un héros classique :
Il est mis en valeur par l’utilisation du registre épique (ensemble des procédés stylistiques qui mettent en valeur les exploits d’un guerrier).
1°) Dévalorisation de l’attitude des autres :
-les barons : attitude lâche et hypocrite : ils pleurent sur lui (alors que le chapeau mentionne qu’ils l’ ont envoyé au combat).
Utilisation du discours direct pour faire ressortir leur pensée : « hardi baron », « ma mort »… « Moindre deuil ».
Les mots « hardi » et « belle jeunesse » sont des termes mélioratifs qui montrent la reconnaissance de la supériorité de Tristan.
-Le peuple : attitude de vénération vis-à-vis de Tristan :
Énumération : « vieillards , enfants et femmes » pleurant et priant: ils l’accompagnent mais n’ont pas eux-mêmes de capacités héroïques et ne peuvent que le soutenir moralement.
La répétition du mot « espoir »montre que c’est leur seule possibilité puisqu’ils ne peuvent se battre mais cet espoir est limité (le héros doit faire ses preuves) puisque cet espoir se nourrit de « chétive pâture ».
Après le combat, les jeunes hommes se jettent à sa rencontre à la nage : la description hyperbolique de leur attitude montre leur vénération et leur gratitude. Il en est de même pour l’attitude des mères (l’article défini + le pluriel accentuent la généralisation) : elles se mettent à genoux et baisent ses chausses ce qui rappelle l’image des femmes et de Marie vis-à-vis de Jésus ou des saints (connotation chrétienne qui valorise le héros).
« Les enfants délivrés » : l’adjectif fait allusion à leur libération du poids de la menace du Morholt, d’où leur allégresse : agitation, cris.
2°) les éléments extérieurs appuyant le destin du héros :
-au départ pour le combat, accompagnement par les cloches : elles rythment la vie au Moyen Age et indiquent les éléments dramatiques ou joyeux. Elles donnent donc un caractère