ubu roi acte V scene I

1253 mots 6 pages

Shakespeare - Macbeth

ACTE TROIS - SCÈNE QUATRE (p. 135 à 149)

LE PALAIS

Un banquet préparé. Entrent Macbeth, Lady Macbeth, Ross, Lennox, des seigneurs et la suite

MACBETH

Vous connaissez chacun votre rang, prenez place ;
Et cordiale bienvenue, une fois pour toutes.

LES SEIGNEURS

Merci à Votre Majesté.

MACBETH

Nous entendons, en ce qui nous concerne,
Mêler notre personne à votre compagnie,
Jouant l'hôte modeste,
Tandis que notre hôtesse trônera; mais en dû temps,
Nous solliciterons d'elle sa bienvenue.

LADY MACBETH

Souhaitez-la pour moi, sire, à tous nos amis
Car mon cœur est témoin qu'ils sont les bienvenus.

Le 1er Assassin paraît à la porte

MACBETH

Vois : leurs cœurs mandent leurs mercis à ta rencontre.

(regardant la table)

De part et d'autre, nombre égal : je m'assiérai donc entre vous.
Donnez à votre joie les coudées franches. Tout à l'heure
Nous boirons à la ronde.

(allant à la porte)

Tu as du sang sur le visage.

1er ASSASSIN

C'est celui de Banquo alors

MACBETH

J'aime mieux te le voir dehors qu'à lui dedans.
Est-il expédié ?

ler ASSASSIN

La gorge tranchée, sire,
Voilà ce qu'il a, par mes soins.

MACBETH

Tu es un capital tranche-gorge ; pourtant,
C'en est un bon aussi qui a fait pareil à Fléance :
Si c'est toi, tu es sans rival.

ler ASSASSIN

Très noble sire,
Fléance s'est enfui.

MACBETH (à part)

C'est me rendre à ma fièvre !
Moi qui sinon, aurais été sans faille,
Entier comme le marbre, immuable comme un roc,
Aussi libre que l'air et sans plus de contrainte,
Me voilà enfermé, encagé, empiégé
Dans un vexant réseau de craintes et de doutes.
– Banquo, du moins, son compte est bon ?

1er ASSASSIN

Aussi bon, sire,
Qu'il peut l'être, allongé qu'il est dans un fossé
Avec, à la

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Macbeth s’était rendu célèbre par son courage, et on l’eût jugé parfaitement digne de régner s’il n’eût été « de sa nature, »dit la chronique, « quelque peu cruel. »Duncan, au contraire, prince peu guerrier, poussait jusqu’à l’excès la douceur et la bonté ; en sorte que si l’on eût pu fondre le caractère des deux cousins et les tempérer l’un par l’autre, on aurait eu, dit la chronique. « un digne roi et un excellent capitaine. »….

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