Un dimanche a la piscine de kigali
Gil Courtemanche, né en 1943 à Montréal, est un journaliste et écrivain québécois. En 2000, M. Courtemanche rédige son premier roman intitulé Un dimanche à la piscine de Kigali. L’auteur décrira dans cet ouvrage les évènements et le déroulement du génocide Rwandais dont il a été témoin en 1994. Cependant, en 2006 le réalisateur, monteur et scénariste Robert Farveau fait l’adaptation de ce roman au grand écran.
Bernard Valcourt, engagé pour produire des émissions télévisées dans le domaine communautaire et sur le sida, est au Rwanda depuis maintenant deux ans. Demeurant à l’hôtel des Mille-Collines, durant son séjour au Rwanda, il devient follement amoureux de Gentille, serveuse de l’hôtel. Alors que leur histoire d’amour ne fait que commencer, une guerre interethnique (Hutus contre Tutsis) s’abat sur le pays. Valcourt réalise que les sociétés internationales ne font rien pour aider le Rwanda qui est en crise. C’est alors que, dans la mesure de ses moyens, il aide le pays. Parallèlement à cela, le personnage principal continu de voir ses amis proche mourir du sida, devenu l’épidémie massive du pays. Voyant que les conditions de la région sont insupportable, Valcourt décide d’épouser Gentille et d’adopter la fille d’un de ses amis qui a été horriblement tué. Ainsi, les trois personnages décident de quitter le Rwanda, mais Gentille est bloquée au barrage du pays, puisqu’elle a toutes les caractéristiques d’une Tutsie (« race inférieur ») et meurt quelques mois après. Bref, une conclusion tragique et sombre est attribuée à pratiquement toute la population rwandaise vu que ce pays est dirigé par la haine.
Il n’y a aucun doute au fait que Gil Courtemanche a réussi à sensibiliser le lecteur par rapport au drame que représente le génocide de 1994, au Rwanda, ainsi que de la passivité de la communauté internationale dans cette situation. Le rôle de l’ONU sera d’ailleurs grandement critiqué par l’auteur. Cette affirmation est