Un mouvement culturel et littéraire : l’Humanisme au XVIème siècle La Renaissance s’est d’abord déployée en Italie au XVème siècle avant de gagner la France au siècle suivant. Il s’agit d’une période d’aspirations nouvelles dans tous les domaines. En 1515, François 1er monte sur le trône. La France au XVIème siècle ne cesse pratiquement pas d’être en guerre. Ces guerres longues - de 1483 à 1559 - et coûteuses ne rapportent rien : en soixante ans, les rois de France conquièrent et perdent tour à tour les villes italiennes. Ce sont d’ailleurs les guerres d’Italie qui révèlent aux seigneurs français le raffinement des mœurs et des arts à Florence et dans les autres grands centres urbains. D’autre part, le XVIe siècle va être secoué en France par de graves querelles religieuses où se conjuguent un aspect politique (la question du pouvoir du roi, qui par le Concordat de 1516 est reconnu comme chef temporel de l’Eglise) et un aspect intellectuel (l’esprit du libre examen des textes sacrés, qui permet aux humanistes de remettre en cause les idées reçues et de se détacher du poids et des contraintes de l’Eglise). Ainsi, huit guerres de Religion successives entre catholiques et protestants, espacés par des trêves fragiles, déchirent le pays. L’inquisition est réorganisée ; la Réforme mise en place. Le concile de Trente (1545 - 1563) précise les dogmes, réaffirme l’infaillibilité du pape, l’existence des sept sacrements et impose la messe en latin.
En 1559, François II monte sur le trône. Après sa mort en 1560, Catherine de Médicis assure la régence. Dans un climat de violence et d’instabilité politique, le massacre de la Saint-Barthélemy, en 1572, fait vaciller les certitudes humanistes. Enfin, le 13 avril 1598, l’Edit de Nantes met fin aux guerres de Religion et rétablit l’unité nationale. Il reconnaît la liberté de conscience, la liberté de culte dans certains lieux et l’égalité des protestants avec les catholiques devant la loi.

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