Une vie
Maupassant a toujours été encouragé par sa mère dans car ses projets d'écriture car elle était elle même une passionnée de littérature. Elle ne fut pas la seule à le soutenir :Gustave Flaubert le prit sous son aile et lui présenta d'autres grands écrivains comme Zola et Daudet.
Maupassant est surtout connu comme étant un grand nouvelliste : il est plus à l'aise avec les nouvelles, comme La folle, qu'avec les romans. C'est pourquoi l'écriture de Une vie ne fut pas une chose aisé pour lui : il mis quatre ans à terminer ce roman.
Une vie raconte la vie de Jeanne, jeune femme de dix sept ans à sa sortie du couvent. On découvre à travers ce roman la dégradation progressive du bonheur de Jeanne.
Quel rôle Maupassant donne-t-il à l'incipit de son premier roman ?
Pour répondre à cette problématique, nous allons tout d'abord nous intéresser au réalisme de cet incipit en nous attardant sur le contexte, les personnages principaux et l'intrigue. Ensuite nous nous pencherons sur le regard critique du narrateur omniscient en insistant sur le jugement des personnages, la critique de l'éducation de Jeanne et également la symbolique du paysage.
L'incipit de Une vie nous informe sur le contexte de l'histoire. Celle-ci se déroule en 1819. Nous avons même une précision sur la date exacte : le 2 mai : « 2 mai, jour de sa sortie du couvent ».
Cependant, l'incipit offre surtout une présentation importante des personnages principaux. La description physique de Jeanne est très précise : « Elle semblait un portrait de Véronèse », « Elle était grande, mûre de poitrine, ondoyante de la taille »... La précision de cette description est renforcée par l'absence totale de description morale. Ce contraste permet d'informer le lecteur de