Une R Action Pa Enne Tardive
Document 1 : Symmaque demande de rétablissement de l’Autel de la
Victoire (Relationes, III, 3-15)
3. Par conséquent, nous demandons le rétablissement d’un statut des cultes qui longtemps fut utile à la
République. Sans doute peut-on dénombrer des Princes de l’une ou l’autre observance, de l’un ou l’autre sentiment. Parmi eux, les plus anciens respectèrent les rites de nos èpres, les plus proches ne les écartèrent pas. Si la religion d’autrefois ne sert pas d’exemple, que le fassent des apparence très récentes ! Qui serait assez lié aux Barbares pour ne pas réclamer l’autel de la Victoire ? Nous sommes prudents pour ce qui est de l’avenir et d’événements contraires nous évitons les signes. Que les honneurs réfusés à la Volonté agissante soient du moins rendus au Vocable qu’il dénomme ! Votre Éternité doit beaucoup à la Victoire ; elle lui devra encore davantage ! À ceux à qui elle fut inutile de se détourner de cette capacité, mais Vous, veillez à ne pas abandonner un patronage ami des triomphes ! Ce pouvoir est l’objet de tous les voeux et nul ne saurait dire qu’il n’est pas à respecter, du moment qu’est proclamée la nécessité de le souhaiter. 4. Même s’il n’était pas justifié d’éviter pareil présage, au moins aurait-il convenu de ne pas toucher aux ornements de la Curie. Ce que jeunes nous avons reçu, que notre vieillesse je Vous prie, le laisse à nos descendants !
[…] 7. Que votre Éternité ratifie les autres initiatives de ce Prince et les traduise en usage vaudrait mieux. Il n’enleva rien aux privilèges des vierges consacrées. Il compléta les sacerdoces par des gens de naissance. Il ne refusa pas de financer les cérémonies romaines et, par toutes les voies de la Ville Éternelle à la suite du Sénat en fête, il regarda les sanctuaires d’un oeil apaisé, lut les noms des dieux inscrits à leurs frontons, s’informa de l’origine des temples, admira leurs fondateurs et, tandis que, personnellement, il suivait d’autres pratiques, il