Selon Stendhal, « Un roman, c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin » . Cette analyse peut s’appliquer également au personnage de roman, créé pour retransmette une vision de la société dans laquelle il évolue. En effet, le personnage, dont la notion réelle fait son apparition en France au début du XVe siècle, est considéré comme un « être de papier », inventé par l’auteur, qui est en en fait une personne fictive dans une …afficher plus de contenu…

Ce personnage nous conduit à nous interroger sur cette société. Jeanne permet non seulement d’exposer la situation des femmes, mais aussi de faire réagir le lecteur. De plus, à travers son malheur, nous pouvons éprouver divers sentiments à son égard, un sentiment de tristesse face à ses désillusions et ses rêves brisés, de peine lors des adultères de son mari, où même de douleur durant son accouchement. …afficher plus de contenu…

Elle est, le prototype de ce qu’on a désigné sous le nom de « bovarysme », c’est à dire un personnage perpétuellement insatisfait. Les principaux personnages masculins que sont les maris sont plus contrastés et provoquent des sentiments complétement opposés. Cela va de la compassion pour Charles qui couvre son épouse de cadeaux et d’attentions sans parvenir à se l’attacher, prisonnière de ses rêves. À l’opposé c’est de la colère et du dégoût que le comportement du mari de Jeanne provoquent, brisant ainsi toutes les illusions de sa jeune épouse. Toutes nos réactions aux situations que vivent les personnages de roman montrent donc leur universalité et prouvent qu’ils ne jouent pas un simple rôle de miroir de la société. Ils éprouvent les