Valeur du capital humain pour les entreprises
Tout d'abord qu'est ce que le «capital humain»?
Pour Gary Becker le capital humain se définit comme «l'ensemble des capacités productives qu'un individu acquiert par l'accumulation de connaissances générales ou spécifiques de savoir faire,...». Il développe la notion de capital humain, comme l'idée que c'est un stock immatériel imputé à une personne pouvant être accumulé et s'user.
Le capital humain peut donc s’acquérir (par l’éducation), se préserver et se développer (à travers des formations continues). De même, il doit pouvoir produire un bénéfice (les revenus perçus lors de la mise à disposition des compétences).
Au sein de cette notion, on peut distinguer le capital humain spécifique, qui comprend les compétences non transférables (talents, expériences accumulées,...) et le capital humain générique avec ses compétences transférables (qualifications, diplômes,...). Selon l'investissement du salarié dans l’un ou l’autre, il sera considéré différemment dans l'entreprise.
En entreprise, le capital humain, constitué par les salariés, est un potentiel de richesse (capacités créatives et productives) actuel et futur, si celui-ci est mobilisé par une gestion pertinente.
En effet la richesse intrinsèque que possède un salarié peut d'être aucune utilité s'il ne l'utilise pas ou mal. Chaque entreprise doit donc identifier et actionner les «leviers de son capital humain» qui vont conduire les individus et les équipes qui la composent à se dépasser, à exercer au mieux leurs talents au service de la réussite collective.
Depuis de nombreuses années, on constate que le salarié prend de plus en plus d'importance au sein de l'entreprise, celle-ci cherchant à le motiver, à le fidéliser,... mais cette valorisation ne figure pas dans l'actif du bilan (mesure et indice de performance de l'entreprise), peut-il être tout de même mesurable? (Partie I) A partir de ce constat, comment ce capital humain est