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Commentaire composé : Verlaine- « L’Enterrement ».

Verlaine, est un poète français du XIXe siècle, né en 1844 et mort en 1896. C’est un poète symboliste, mais aussi un poète des clairs-obscurs. Le poème « l’enterrement » est un sonnet paru dans le recueil « les poèmes Saturniens ». Cet ouvrage se voulait assez provocateur, comme le poème que nous allons étudier. Dans celui-ci, Verlaine se moque d’un enterrement et en profite pour critiquer la société; on peut donc considérer que c’est une satire sociale.
Ainsi, notre commentaire portera, dans un premier temps, sur la description de ce tableau de genre. Il portera ensuite, dans un deuxième temps, sur la satire sociale. Verlaine compose un tableau de genre à partir de la description d’une scène réaliste. Tous les éléments, les acteurs d’un enterrement y sont réunis. Y apparaissent successivement «Le fossoyeur » vers 2, puis « le prêtre » vers 4 et son assistant « l’enfant de chœur » vers 5. Viennent ensuite « Les croque-morts » vers 11 et, pour finir, «Les héritiers » qui concluent le texte vers 14. Arrivent alors les éléments rituels de l’enterrement nécessaires à la cérémonie comme La «pioche » vers 2 qui rime avec «La cloche » vers 3 ou « son svelte trille » vers 3, « trou », « le cercueil » vers 6 et 7.
Le poète a privilégié les sons et les couleurs pour faire de ce tableau de genre un vrai spectacle.
Il joue aussi avec les lumières et leurs reflets, « brille » vers 2, « resplendissants » vers 14, ainsi qu’avec les couleurs: «le blanc surplis» vers 4, les « fracs » (habits de cérémonie noirs) vers 10, le « nez rougi » vers 11.
Il joue aussi avec les sonorités, «trille » vers 3, l’enfant de chœur avec sa « voix fraîche » vers 5. Cette musique est traduite par des assonances et des allitérations. Nous retrouvons beaucoup de sons en « ch », « chante », « sa pioche », « la cloche » aux vers 2 à 4. Il y a aussi beaucoup de sons en « en », « enterrement », « allègrement », « douillettement »,