Journal Officiel de l'Empire Français

3 décembre 1853 – n°357 Cinq Centimes « Souvenir de la nuit du 4 », poème du controversé Victor Hugo, fait parti du recueil « Les Châtiments » diffusé clandestinement dans notre pays. Ce poème en alexandrins rend compte des vives oppositions entre la population et le gouvernement de l'Empereur Napoléon III. Victor Hugo nous raconte ici le chagrin d'une vieille femme qui a perdu son petit-fils à la suite d'une sanglante fusillade.
Cependant, cette publication, est loin d'être la meilleure chose qui ait pu arriver à notre chère littérature française. En effet, bien que l'écrivain se dise proche de la population en défendant de nombreuses causes et idées, il n'est qu'en réalité un bourgeois de haute famille, qui ne se souci gère des maux et problèmes du peuple. Cette image d'homme bon, généreux et impliqué dans le bonheur des français, n'est qu'un mensonge, une supercherie. Victor Hugo cherche seulement à rassembler les foules afin de se soulever contre le gouvernement, contre le régime politique. Mais comment peut-il critiquer la personnalité ainsi que la politique de Napoléon III sans jamais l'avoir rencontré ? Comment un écrivain de son envergure peut-il se permettre de juger sans connaître le personnage ? Dans ce poème, Victor Hugo choisit une stratégie des plus banales et simplistes pour émouvoir son lecteur. En choisissant la mort d'un enfant, qui est certes un évènement tragique, le poète cherche seulement à faire passer ses idées politiques et rien de plus. Puis, le fait que des enfants se fassent tuer en pleine rue n'a rien avoir avec le gouvernement. On pourrait même penser que l'auteur transpose son histoire personnelle, c'est à dire la mort de sa fille, Léopoldine, à la mort de cet enfant, d'où toutes ces