Vie de lycurgue, plutarque
«Il (Lycurgue) institua des courses et des épreuves de force entre les femmes comme entre les hommes, persuadé que si les deux sexes étaient vigoureux, ils auraient des rejetons plus robustes.» Xénophon. Ici, il est question de l’éducation des femmes à Sparte. Sparte, cité du monde grec, qui, cependant présente ses propres règles, ses propres lois et son propre fonctionnement. Sparte apparaît comme une cité particulière du monde grec, une cité à part. On dit que le grand législateur de Sparte fût Lycurgue avec sa constitution de Sparte «la Grande Rhêtra». Plutarque dans son oeuvre Les Vies Parallèles dédie une partie de son oeuvre à la Vie de Lycurgue. Il met en parallèle la vie du législateur avec le roi romain Numa Pompilius. Plutarque consacre alors un long développement aux femmes spartiates et à leur éducation, tandis que dans l’Antiquité, l’histoire se raconte au masculin. Mais Plutarque n’était pas contemporain, il écrit près de neuf siècles après les faits. On peut se poser la question du problème des sources, il se base avant tout sur des récits, à une époque où l’on a tendance à idéaliser le modèle spartiate, certains parlent même de «mirage spartiate». Que reflète alors cet extrait de La vie de Lycurgue ? Cet extrait dans un premier temps revêt un intérêt historique car il est question de l’éducation des femmes à Sparte, à une époque où l’histoire raconte peu la condition des femmes. Mais dans un second temps, il faut nuancer les propos de Plutarque, car son texte s’inscrit dans la ligne du mirage de Sparte, sans oublier qu’il n’est pas un contemporain de cette époque.
Dans ce texte, Plutarque à travers la vie du législateur Lycurgue présente à ses lecteurs l’éducation des femmes à Sparte à l’époque de la Sparte classique. On situe l’existence de Lycurgue, fondateur de la «Grande Rhêtra» (la constitution spartiate» entre le IXè ou le VIIIème siècle av. JC). Plutarque présente la façon dont Lycurgue a construit les lois