Vie quotidienne
Cet hébergement s’adresse à des personnes en errance ou bénéficiant d’un hébergement d’urgence de très courte durée en hôtel ou en accueil de nuit et ne pouvant ou ne souhaitant pas intégrer dans l’immédiat un CHRS (Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale) ou toute autre structure, voire logement autonome. L’hébergement de stabilisation constitue donc un maillon complémentaire aux dispositifs déjà existants.
Le public concerné est donc constitué d’hommes et de femmes majeurs sans-logis fixe ou stable accueillis ou non dans les structures d’urgence. Cette définition du public laisse supposer une pluralité de situations ayant toutefois pour point commun une rupture ayant engendré l’errance. Il peut s’agir :
- d’une rupture familiale et/ou conjugale,
- d’une sortie de prison,
- de la sortie du dispositif de l’Aide Sociale à l’Enfance,
- d’une rupture professionnelle…
Le choix de l’hébergement s’est porté sur une maison. Ce type de structure étant banalisé (maison ordinaire intégrée dans un quartier), les personnes hébergées ne sont pas stigmatisées. Elles peuvent de ce fait communiquer plus facilement avec le voisinage et développer un réseau social. De plus, l’intégration au sein du quartier est également facilitée par cette implantation (utilisation des services de proximité, participation à la vie associative…).
Les personnes sont hébergées dans des chambres individualisées de deux lits. Dans la mesure du possible (en fonction du nombre de demandes), un hébergement individuel est privilégié.
Par ailleurs, les pièces communes (sanitaires, cuisine et séjour) permettent de créer du lien entre les résidents et de retrouver des repères de vie temporels dans la mesure où les repas peuvent être préparés et pris collectivement afin de