Villon

560 mots 3 pages
Lettres : La société

François Villon (env1431-ap1463), poète du Moyen-Age (15e)
Poète de la marginalité, qui a frôlé la pendaison. A écrit La balade du pendu. Il écrit au nom des marginaux : révoltés, mendiants, prostituées, étudiants…

I. Peut-on se révolter au Moyen-Age ?
Le Moyen-Age était très chrétien, or le christianisme préconise l’obéissance au pouvoir politique.
Saint-Paul (qui était juif ???) dans Epître aux Romains : « que chacun se soumette aux autorités placées au-dessus de lui… celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre voulu par Dieu ».
Cpdt, il y a eu des révoltes de paysans (des jacqueries ou ‘’émotions populaires’’ en cas de redevances et impôts trop lourds) → répression très dure. Quelques bandits (cf Mandrin & Robin des Bois) qui attaquaient les convois des impôts. Révoltes urbaines. Révoltes contre la religion : hérésies religieuses. L’Eglise catholique impose un dogme (cf Concile de Nicée 325) → certains se révoltent contre le dogme.
Autres révoltés : les clercs (choix de personnes du Tiers-Etat ou de la Noblesse (fils cadets), savent lire, cultivés, font de la théologie à la Sorbonne puis deviennent abbés ou curés). Les clercs étudiants se rebellent parfois. Au 15e, il y a de plus en plus de gens qui étudient en vue de devenir clercs mais il n’y a pas assez de postes pour eux. Ce sont des clercs vagants de maître en maître qui n’ont pas de postes et sont proches des criminels & prostituées, ce sont des révoltés potentiels. Les étudiants génèrent de plus en plus de pb avec la justice.
Dernière forme de révolte au Moyen-Age : lors du Carnaval. Ce sont les clercs qui ont inventé les Carnavals (à la base ds les cathédrales, retournement).
L’homme du Moyen-Age a gouté à la liberté, la révolte (lorsqu’il était clerc, pdt les jacqueries, les Carnavals). Pourtant pas de révolution pdt 10 siècles. Pour cela, il faut l’idée de progrès (qu’à partir du 18e)

II. Paris à la fin du Moyen-Age (15e)
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