La revolte de vendée
Elle fut étroitement liée à la Chouannerie, l'ensemble de ces deux conflits étant parfois connu sous le nom de Guerres de l'Ouest. La chouannerie se déroula sur la rive droite de la Loire, tandis que le soulèvement vendéen eut lieu sur la rive gauche.
Comme partout en France la Vendée a connu des manifestations paysannes, entre 1789 et 1792. Mais c'est au moment de la levée en masse, en 1793, que la révolte ou rébellion vendéenne, s'est déclenchée dans un premier temps comme une jacquerie (=révolte, soulèvement) paysanne classique, avant de prendre la forme d'un mouvement contre-révolutionnaire.
Étalée sur trois années, la guerre a connu plusieurs phases, avec une brève période de paix, au printemps 1795. Elle s'est terminée au début de l'année 1796, après avoir fait plus de 200 000 morts et causé de nombreuses destructions. Les origines du conflit :
Fortement encré dans le catholicisme, le peuple du bas Poitou que l’on appellera ensuite « peuple vendéen », est révolté par la Constitution civile du clergé, dont le rôle était de réformer le clergé et l’église catholique. Par ailleurs, les nobles vendéens qui n’ont pas émigré, s’insurgent après l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793. Avec le soutien financier des Anglais, ils commencent à former à la « guérilla » (=guerre, razzia, raid) les paysans cultivant leur terre. La levée en masse de 300 000 hommes, votée en février 1793, révolte les paysans vendéens et met définitivement le feu aux poudres dans un climat menaçant de rébellion. Des historiens plus contemporains expliquent la révolte des Vendéens avec le contexte économique et social difficile à l'époque et par une désillusion montante. En effet, la