FRANÇAIS :

Sujet de réflexion : Préféreriez-vous vivre dans une grande ville comme Paris ou à la campagne ?

Depuis des siècles, la population se rapprocha progressivement des villes, surtout dernièrement, car le travail y est plus facile d’accès, et car ces villes accueillent des équipements et infrastructures qui rendent la vie plus facile qu’à la campagne. La ville offre une proximité des commerçants, des services médicaux, et des lieux d’éducation (écoles, collèges, lycées). Il y a aussi une proximité des transports (trains, bus, métros) qui permettent à la population urbaine de se déplacer rapidement et de gagner du temps.
La ville a pourtant un certain rythme : les gens y vont, y viennent et affluent de toutes parts et se fondent dans cette masse mobile et rapide qu’est la population citadine. La ville est un grand corps secoué de respirations : elle se lève plus tôt que le jour et se couche plus tard que la nuit ; parfois même elle ne dort pas. L’habitant de ce corps n’a jamais le temps, il est toujours pressé, il ne perd pas un instant, il a les yeux constamment rivés sur sa montre pour ne pas être en retard, pour ne pas manquer un rendez-vous. Il est parfois tellement préoccupé par ce temps qui passe qu’il perd toute sa courtoisie, tout son savoir-vivre : il devient fermé, préoccupé par ses problèmes. En ville, toute politesse est oubliée : les automobilistes s’insurgent les uns contre les autres et les anxieux jouent des coudes pour ne pas manquer leur train. En ville, aucune entraide n’est possible : chacun fait face seul à ses problèmes et personne n’a le temps de s’occuper de ceux des autres.
L’habitant de la ville ne bénéficie que de peu de place : les immeubles et les rares maisons sont serrés les uns contre les autres et posséder un jardin est une incroyable chance, malgré le fait que des parcs aient été créées pour remplacer ce manque fréquent dans les grandes villes.

Malgré un éloignement, voire un isolement des lieux