En 1819, les États-Unis achètent la Floride à l'Espagne par le Traité d'Adams-Onís et en prennent possession en 1821. Des groupes de diverses tribus du sud-est des États-Unis se sont exilés sur les terres inoccupées de la Floride au siècle précédent, dont les Yamasees, les Yuchis et les Creeks. Parmi eux, les Creeks du bas et les Creek du haut ainsi que les locuteurs Hitchiti et Muscogee. L'un des groupes de locuteurs Hitchiti, les Mikasuki, s'est installé autour du Lac Miccosukee près de l'actuel Tallahassee. Un autre groupe de locuteurs Hitchiti s'est installé autour de la Alachua Prairie dans l'actuel comté d'Alachua. Les Espagnols de St. Augustine appelaient les Creeks d'Alachua Cimarrones, qui signifie en gros « sauvages » ou « fuyards » et qui est probablement à l'origine du mot « Seminole ». Ce nom est ensuite donné à d'autres groupes en Floride, même si ces indiens eux-mêmes se désignaient comme membres d'autres tribus. Les autres groupes de Floride, à l'époque des guerres Séminole, comprennent les « Indiens espagnols », ainsi nommés parce qu'on pensait qu'ils descendaient des Calusas et des « Indiens cultivateurs », vivant dans des villages de pêcheurs cubano-espagnols sur les côtes de Floride[3],[4],[5].
Les États-Unis ont déjà combattu les indiens de Floride, alors que le territoire appartenait toujours à l'Espagne, lors de la Première Guerre séminole. La Floride appartenant maintenant aux États-Unis, les Séminoles posent à nouveau problème au gouvernement américain. En 1823, ce dernier négocie le Traité de Moultrie Creek avec les Séminoles, établissant pour eux une réserve au centre de l'État. Six chefs sont cependant autorisés à conserver leur villages le long de la Apalachicola River au nord de la Floride[6].
Gravure de 1835 montrant les maisons de bois d'un village séminole avant que n'éclate la Seconde Guerre séminole[7].Malgré quelques escarmouches avec les colons américains, petit à petit, les Séminoles s'installent dans leur réserve. En