SATIRE DES RELIGIONS

Ce que Voltaire dénonce le plus ici c’est l’intolérance des religions, les unes face aux autres, à travers l’image d’un fanatisme qui s’exprime en particulier par la réaction du Celte

C’est une dénonciation du terrorisme religieux qui sévit actuellement, en particulier en France avec la chasse des protestants ou les autres guerres de religion. C’est donc ici la conversion par le force, presque par l’épée que Voltaire met en avant.
Autre aspect de la religion qui est mise en valeur ici c’est le mépris des uns pour les autres : le Grec insulte les invités
Voltaire ne dénonce pas dans ce chapitre une seule religion mais bien plusieurs, comme le suggère la variété des exemples et des religions « Le chaos , « Teutath » « Oannès » « boeufs ».
C’est cette diversité qui pour Voltaire est la cause de malentendus et de bagarres. « Vous êtes tous de même avis ». Notons la répétition de cette phrase qui est presque un refrain dans le discours de Zadig.
_ C’est grâce à ces avis contradictoires que Zadig permet de prouver que les idées des convives sont similaires.

Satire du commerce
Voltaire livre ici un petit clin d’œil satirique sur les commerçants avec l’image de Sétoc qui saute sur l’occasion de la conciliation pour vendre n’importe quoi.

Satire de la justice
Critique habituelle chez Voltaire : celle de la justice, dans la chute du chapitre « il allait être brûlé à petit feu », montrant ici une opposition entre l’attitude admirable de Zadig, et récompense qu’il en obtient : le mort. Image d’une justice bafouée et d’une vie absurde.

CONCLUSION
Ce repas, est pour Voltaire un lieu privilégié dans la confrontation des cultures et en particulier des religions. A travers une satire efficace de la religion, Voltaire délivre ici un éloge du déisme, croyant fermement en l’existence d’un Dieu, mais refusant l’idée de toute révélation particulière de