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80% des patients atteints de diabète de type 2 sont des individus au poids excessif. Il existe donc une relation directe entre l indice de masse corporelle et l insulinorésistance. Une perte de poids est donc impérative, soit par réduction quantitative de l apport calorique global, soit par modifications qualitatives des nutriments. L activité physique est toujours bénéfique en contribuant à contrôler le poids, et en influençant favorablement sur les facteurs de risque cardiovasculaire associés au diabète. L utilisation des antidiabétiques oraux (ADO) s impose lorsque l équilibre du diabète n est pas atteint trois à six mois après la prescription des recommandations hygiéno-diététiques. Classe Biguanides Action Réduction de la production hépatique de glucose (donc n induit pas d hypoglycémie en monothérapie) Stimulation de la sécrétion d insuline par la pancréas. Précautions Effets indésirables d emploi principaux Usage limité. Possibilité d intolérance Association digestive : nausées, douleurs possible aux autres abdominales, diarrhée. classe d ADO et à Chez les sujets à risque l insuline. d acidose lactique : insuffisance rénale, hypoxie. Ne doivent jamais être pris si un repas Hypoglycémie va être sauté. Il existe des molécules à durée d action prolongée, permettant une monoprise quotidienne, la prescription est alors réservée aux patients dont l alimentation est régulière. Utilisation possible Risque hypoglycémique chez les patients moindre atteint d insuffisance rénale modérée. Utilisés en Flatulence intestinale parfois monothérapie au gênante début du diabète ou en association avec les autres hypoglycémiants
Sulfamides
Glinides
Stimulation de l insulinosécrétion pancréatique. Diminution de l absorption intestinale des glucides complexes, ce qui évite l apparition d une hyperglycémie postprandiale. Augmentation de l utilisation du glucose par les tissus périphériques : Insulinosensibilisation par stimulation des récepteurs