A une heure du matin baudelaire
A- Compréhension :
1- Malgré la souffrance, le poète semble satisfait de sa solitude qui lui procure calme et paix (nous possèderons le silence), qui lui permet de se détendre (me délasse) et dans laquelle il trouve refuge et sécurité (double tour à la serrure).
2- Le poète a fait le bilan de sa journée et s’avère insatisfait de ses relations et de lui-même.
D’une part, les personnes qu’il a rencontrées sont médiocres sur le plan intellectuel, certaines sont dotées d’un esprit borné : « …à chaque objection répondait : - c’est ici le parti des honnêtes gens», d’autres sont ignorantes : « il prenait sans doute la Russie pour une île».
D’autre part, il prend conscience de ses défauts à travers ses actions quotidiennes : il est hypocrite (avoir salué une vingtaine de personnes, dont quinze me sont inconnues), orgueilleux (m’être vanté de plusieurs vilaines actions que je n’ai jamais commises), et manque de sensibilité à l’égard d’autrui (avoir refusé à in ami un service facile).
3- a- La solution pour laquelle opte le poète afin de se débarrasser de sa situation médiocre consiste à « produire de beaux vers » lui permettant de se réconcilier avec lui-même( me racheter et m’enorgueillir) et le dotant de la force de s’élever vers la vérité et la pureté ( fortifiez-moi, éloignez de moi le mensonge et les vapeurs corruptrices du monde) et d’affirmer sa valeur en tant que poète : « …que je ne suis pas le derniers des hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise». b- Plusieurs procédés d’écriture traduisent l’état d’âme du poète dont le parallélisme qui souligne l’insatisfaction totale : « mécontent de tous et mécontent de moi». On peut repérer également l’accumulation des verbes à l’impératif qui dévoile une prière dans l’espoir d’une délivrance : « fortifiez-moi…éloignez de moi…accordez-moi…».
Enfin, on peut relever une métaphore dévalorisante du monde extérieur : « les vapeurs